Communiqués de presse en français

Une dévaluation de la monnaie chinoise au cours de la guerre des tarifs douaniers favoriserait la prospérité de l'Allemagne, de l'Europe et du reste du monde, indique une étude récemment publiée par l'Institut ifo. D'après des calculs menés à partir du modèle commercial établi par l'Institut ifo, une dévaluation du yuan de 10 % ferait progresser les revenus réels de l'Allemagne de 413 millions d'euros, une dévaluation de 20 % les augmenterait même de 499 millions d'euros par an. Depuis le deuxième trimestre 2018, le yuan a perdu environ 13 % de sa valeur par rapport au dollar américain.

L'Institut ifo a appelé à l'arrêt des subventions versées à Airbus et Boeing. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) avait déclaré illégales les subventions actuellement versées au profit d'Airbus, autorisant les États-Unis à appliquer des droits de douanes compensatoires sur un volume de marchandises d'une valeur de 7,5 milliards d'euros.

Le président de l'Institut ifo, M. Clemens Fuest, vient d'être nommé membre du Conseil franco-allemand d'experts économiques. Ce groupe d'experts récemment créé sera rattaché, du côté allemand, au ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie. Il se composera de dix experts indépendants qui auront pour fonction d'adresser aux deux gouvernements des recommandations en matière de politique économique susceptibles de favoriser le rapprochement entre les deux pays et d'améliorer la compétitivité des économies française et allemande.

La croissance en zone euro restera faible jusqu'au début de l’année 2020 annoncent les trois instituts de recherche économique ifo, KOF et Istat, basés respectivement à Munich, Zurich et Rome. Au troisième trimestre 2019, la zone euro n’a en effet enregistré qu’un taux de croissance de 0,2 %, lequel atteindra seulement 0,3 % au cours de chacun des deux prochains trimestres, alors qu’il avait été encore de 0,4 % pendant le premier trimestre de l’année en cours.

L'industrie allemande a de plus en plus recours à l'activité partielle. C'est ce qui ressort de la toute dernière enquête de l'Institut ifo. Si 3,8 % seulement des entreprises du secteur manufacturier étaient passées à l'activité partielle au mois de juin 2019, c'est le cas de 5,8 % des entreprises en ce mois de septembre, indique cette enquête. Et elles sont même 12,4 % à envisager de le faire au cours des trois prochains mois, contre 8,5 % seulement au mois de juin dernier. 

L'Institut ifo vient de corriger à la baisse ses prévisions de croissance en Allemagne pour l'année en cours ainsi que l'année prochaine. Au lieu de 0,6 %, les chercheurs tablent désormais pour 2019 sur une croissance de seulement 0,5 %. « L'économie allemande est menacée d'une récession. La faiblesse du secteur industriel fait tache d'huile et affecte progressivement les autres filières économiques, comme la logistique, qui fait partie du secteur des services », constate Timo Wollmershaeuser, directeur des études conjoncturelles au sein de l'Institut ifo. « Nos prévisions sont tributaires de toute une série d'impondérables. C'est ainsi que nous avons exclu l'éventualité d'un Brexit sans accord ou d'une escalade de la guerre commerciale des États-Unis. »

La cryptomonnaie Libra annoncée par Facebook pourrait augmenter l’autonomie financière des citoyens de nombreux pays émergents et en voie de développement. « Dans ces pays, les gouvernements essaient souvent de manipuler la politique de la banque centrale en fonction de leurs propres objectifs, ce qui génère de l’inflation, des dévaluations monétaires ainsi qu’une dévaluation de facto de l’épargne. La Libra pourrait permettre aux citoyens de mieux se protéger contre cette forme de répression financière », note Marcel Thum, qui dirige l’établissement dresdois de l’Institut ifo, dans un article rédigé pour le magazine bihebdomadaire ifo Schnelldienst en collaboration avec Stefan Eichler, professeur d’Économie monétaire internationale de l’Université technique de Dresde.

Munich, le 5 septembre 2019 - Les difficultés du secteur automobile allemand persistent, indique la toute dernière enquête conjoncturelle de l’Institut ifo réalisée juste avant le début du salon de Francfort (IAA). Au cours du mois d’août, les perspectives à plusieurs mois du secteur ont chuté de  10,2 points à  14,1 points.  "La lumière pointant au bout du tunnel reste terne", constate le chercheur de l’Institut ifo Klaus Wohlrabe. "Malgré un léger mieux au mois d’août, bon nombre d’indicateurs traduisent encore une tendance à la récession", ajoute-t-il.

Le moral des exportateurs allemands s'est légèrement amélioré. L’indice ifo des exportations dans l’industrie a remonté, de -2,7 points en juillet à -2,1 points en août. Cette hausse est attribuable aux entreprises qui exportent vers la Grande-Bretagne. La menace d'un Brexit sans accord entraîne de fortes importations anticipées par les Britanniques. La guerre commerciale continue par ailleurs de menacer l'industrie exportatrice allemande.

Les rides des dirigeants d'entreprises allemandes n'en finissent pas de se creuser. L'indice ifo du climat des affaires est tombé en août, passant de 95,8 à 94,3 points. C'est le niveau le plus bas depuis novembre 2012. Les entreprises estiment que leur situation actuelle connaît de nouveau une nette évolution défavorable. Ils sont par ailleurs de plus en plus pessimistes concernant les mois à venir. Les signes d'une récession en Allemagne se multiplient.

Parmi les pays pénalisés par un Brexit « dur », la République d'Irlande subirait les conséquences les plus graves. C'est ce qu'indiquent les chiffres d'une étude réalisée par l'Institut ifo. Le niveau de prospérité diminuerait ainsi de 8,16 % en Irlande, mais aussi de 5,23 % au Luxembourg et de 5,19 % à Malte. Le Royaume-Uni lui-même devrait s'attendre à une baisse de 2,76 %.

Les revenus moyens disponibles des ménages allemands affichent des écarts de moins en moins marqués entre les districts administratifs (Kreise). C’est ce qu’indique une nouvelle étude de l’Institut ifo publiée récemment dans son bulletin « ifo Schnelldienst ». Les inégalités augmentent en revanche sur le plan du développement démographique.

Les nouveaux droits de douane que le président américain Donald Trump menace d’appliquer sur les importations de Chine nuiraient à ce pays, et procureraient des bénéfices modérés aux États-Unis, à l’Europe et à la France. Mais si la Chine appliquait des droits de douane punitifs en retour, l’avantage des États-Unis pourrait se retourner contre ce pays et les pertes chinoises se réduire. D’après les calculs les plus récents de l’Institut ifo, ces contre-mesures pourraient cependant entraîner une augmentation supplémentaire des bénéfices pour l’UE et la France.

L’industrie allemande s’attend à enregistrer une baisse de production, comme le révèle la récente enquête conjoncturelle de l’Institut ifo. L’indice des perspectives en matière de production a ainsi baissé de juin à juillet, passant de -2,1 à -5,7 points, soit le niveau le plus faible depuis novembre 2012. Si les perspectives dans l’industrie n’avaient pas évolué, l’indice en termes nets serait égal à 0.

Le moral des entreprises exportatrices de l’Allemagne s’est encore assombri. L’indice ifo des exportations dans l’industrie s’est dégradé en juillet de -0,2 à -2,7 points. Les temps d’une conjoncture favorable aux exportateurs allemands sont révolus, un retour rapide à la croissance des exportations semble pour l’instant peu probable.

Le moral des dirigeants d’entreprise allemands se détériore. Au mois de juillet, l'indice ifo du climat des affaires est tombé de 97,5  à 95,7 points. Les dirigeants étaient moins satisfaits de la situation actuelle tout en se montrant de plus en plus pessimistes sur les mois à venir. La conjoncture allemande est dans une passe difficile.

Le moral des entreprises exportatrices de l’Allemagne s’est encore assombri. L’indice ifo des exportations dans l’industrie s’est dégradé, de 0,9 point en mai à 0,0 point en juin. Les exportateurs s’attendent donc à une croissance nulle pour leurs ventes à l’international. La guerre commerciale mondiale a fait des bonnes nouvelles une denrée rare .

Le moral des dirigeants des entreprises allemandes continue de s'assombrir. L'indice ifo du climat des affaires est tombé en juin de 97,9 à 97,4 points. C'est le niveau le plus bas depuis novembre 2014. Les dirigeants se montrent de plus en plus pessimistes sur l'évolution des mois à venir, mais constatent une très légère amélioration de la situation actuelle. Le fléchissement de la conjoncture allemande se confirme.

L’Institut ifo vient de confirmer sa prévision établie au printemps d’une croissance de 0,6 % pour l’année 2019. « L’évolution conjoncturelle est contrastée. En effet, si l’industrie manufacturière, très axée sur l’exportation et créatrice d’environ un quart de la valeur ajoutée de l’économie allemande, est désormais entrée en récession, les prestataires de services, dont les activités se concentrent sur le marché intérieur, ainsi que l’industrie du BTP enregistrent quant à eux une croissance robuste, voire forte », constate Timo Wollmershaeuser, directeur du service des prévisions conjoncturelles de l’institut.

L’est de l’Allemagne a besoin de beaucoup plus d’immigrants des pays extérieurs à l’Union européenne pour résoudre le manque prévisible de main-d’œuvre. « Dans certaines régions de cette partie de l’Allemagne, le nombre des actifs devrait baisser environ d’un tiers d’ici 2030 », indique Joachim Ragnitz, directeur adjoint de l’agence dresdoise de l’Institut ifo dans un article à paraître ce jeudi dans le bimensuel en langue allemande ifo Dresden berichtet.