Pressemitteilung -

Institut ifo : le ralentissement de l'activité industrielle allemande n'a jusque-là guère affecté les autres secteurs économiques

À la fin de l'année 2012, l'Allemagne est entrée dans une récession macroéconomique. La création de valeur était en baisse non seulement dans l'industrie mais aussi dans les secteurs liées à la consommation et aux activités de construction.

« En 2019, la conjoncture générale a bénéficié au contraire d'une conjoncture très solide des activités liées à la consommation et aux BTP. Si la création d'emplois s'est ralentie au cours de l'année écoulée, les revenus des ménages ont continué de bénéficier d'une croissance importante », ajoute M. Wollmershaeuser. « La montée notable des salaires conventionnels, la baisse des contributions fiscales ainsi que la hausse des retraites et des allocations familiales ont renforcé le pouvoir d'achat ».

La bonne tenue de la consommation privée et les investissements des pouvoirs publics ont également renforcé la demande intérieure. « D'après nos estimations, les choix en matière de politique budgétaire ont amélioré la croissance économique enregistrée en 2019 d'environ 0,2 % », explique Timo Wollmershaeuser. Une nouvelle baisse sensible des taux hypothécaires et l'accélération de l'octroi de crédits immobiliers ont également joué favorablement.

La faiblesse de la demande mondiale de biens industriels allemands et les changements structurels dans l'industrie automobile ont, quant à eux, agi comme des freins conjoncturels. Ces deux facteurs ont en effet contribué à une récession du secteur manufacturier allemand qui dure depuis le milieu de l'année 2018. L'Institut ifo estime que le recul de la production dans le secteur automobile était à lui seul responsable d'une perte de croissance de 0,75 % du produit intérieur brut de l'année dernière.

Référence bibliographique (en allemand)

Aufsatz in Zeitschrift
Timo Wollmershäuser, Florian Eckert, Marcell Göttert, Christian Grimme, Carla Krolage, Stefan Lautenbacher, Robert Lehmann, Sebastian Link, Heiner Mikosch, Stefan Neuwirth, Wolfgang Nierhaus, Ann-Christin Rathje, Magnus Reif, Radek Šauer, Marc Stöckli, Klaus Wohlrabe, Anna Wolf
ifo Institut, München, 2019
ifo Schnelldienst, 2019, 72, Nr. 24, 27-89

English Version

Pressemitteilung — 15. Januar 2020

Die schwache deutsche Industrie hat bislang andere Wirtschaftszweige kaum angesteckt. „Damit unterscheidet sich der aktuelle Abschwung von jenem der Jahre 2011 bis 2013, als Deutschland von der Eurokrise erfasst wurde“, sagt ifo-Konjunkturchef Timo Wollmershäuser.  Er kommentiert die neuesten Zahlen des Statistischen Bundesamtes zur Wirtschaftsleistung (BIP) 2019.

Kontakt
Prof. Dr. Timo Wollmershäuser, Stellvertretender Leiter des ifo Zentrums für Makroökonomik und Befragungen

Prof. Dr. Timo Wollmershäuser

Stellvertretender Leiter des ifo Zentrums für Makroökonomik und Befragungen und Leiter Konjunkturprognosen
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