Communiqués de presse en français

Le moral des dirigeants allemands s’est à nouveau dégradé en début d’année. L'indice ifo du climat des affaires est tombé à 85,2 points, contre 86,3 points[1] au mois de décembre 2023. Les entreprises considèrent que leur situation s’est détériorée par rapport au mois précédent. Les attentes pour les mois à venir s'avèrent encore une fois plus pessimistes. L’économie allemande est enlisée dans la récession.

L’Institut ifo a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024 à 0,7 %, alors qu’il prévoyait encore une croissance de 0,9 % à la mi-décembre. « Nous estimons que le budget fédéral récemment approuvé par la commission budgétaire prévoit des économies supplémentaires de près de 19 milliards d’euros », explique Timo Wollmershäuser, directeur des enquêtes conjoncturelles de l’Institut ifo. « Les entreprises et les ménages font face à une hausse ou à une moindre baisse des charges, qui s'accompagne d’une réduction des dépenses publiques. Le montant global est donc proche des prévisions que nous avions établies en décembre dans le cadre de notre analyse des risques pour 2024. Les conséquences pour l’économie devraient être du même ordre de grandeur. »

Les experts économiques du monde entier tablent sur un taux de croissance moyen de 2,6 % pour 2024. Ces prévisions sont comparables à celles de l’année dernière, qui prévoyaient une croissance de 2,7 %. C’est ce qui ressort de l’Economic Experts Survey (EES), un sondage trimestriel réalisé par l’Institut ifo et l’Institut de politique économique suisse IWP.

Les enfants d’immigrés obtiennent de moins bons résultats lorsqu’ils sont dans une classe comprenant de nombreux élèves en difficulté. Ce constat est observé chez les élèves issus de milieux défavorisés, ceux qui ont un faible niveau sco-laire, qui ne parlent pas la langue du pays d’accueil à la maison ou dont les deux parents sont nés à l’étranger. En revanche, la proportion d’élèves en difficulté n’a pas d’effet négatif sur les enfants de migrants plus favorisés. C’est le résultat de l’étude réalisée par les chercheuses de l’Institut ifo et de l’université de Milan-Bicocca sur la base de données provenant d’Italie.

L’indice ifo du climat des affaires pour l’industrie automobile allemande est resté stable à un niveau bas en décembre 2023. C’est ce que révèlent les enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo. « Dans l’ensemble, les dirigeants du secteur automobile se montrent toutefois légèrement plus optimistes pour 2024 qu’en novembre », constate Anita Wölfl, chercheuse au Centre ifo de l’organisation industrielle et des technologies nouvelles.

Depuis l’invasion de l’Ukraine au printemps 2022, les exportations de l’Union européenne à destination de la Russie ont reculé, atteignant 37 % de leur niveau d’avant-guerre. « Le volume encore élevé des exportations vers la Russie s’explique par le fait que seuls 32 % des produits en provenance de l’UE font l’objet de sanctions. Dans le domaine des produits de luxe, par exemple, les exportations de Champagne sont interdites, mais pas celles de Prosecco », explique Feodora Teti, directrice adjointe du Centre d’économie internationale de l’Institut ifo. Par ailleurs, il semble que de nombreuses marchandises européennes sanctionnées soient livrées indirectement à la Russie par l’intermédiaire de pays tiers. C’est ce qui ressort de l’étude des nouvelles données de l’ifo sur les sanctions.

Les économistes du monde entier anticipent une baisse des taux d’inflation dans les années à venir. C’est ce qui ressort de l’Economic Experts Survey (EES), un sondage trimestriel réalisé par l’Institut ifo et l’Institut de politique écono-mique suisse IWP. D’après ce sondage, le taux d’inflation mondial atteindra 5,0% en 2024, avant de retomber à 4,4% en 2025 et à 3,6% en 2027. Cette année, l’inflation sera de 3,2% en France, de 3,7% en Belgique et de 2,0% en Suisse. « Les prévisions concernant l’inflation sont beaucoup plus basses cette année que l’année dernière », constate Niklas Potrafke, chercheur de l’Institut Ifo. Pour l’Allemagne, ils tablent sur 3,4%.

Parmi les 25 pays européens membres de l’OTAN, Suède comprise, seules l’Estonie et la Lituanie ont atteint en 2023 l’objectif de 2 % du PIB tout en affichant des finances publiques saines. C’est la conclusion de la nouvelle étude EconPol menée par les chercheurs de l’Institut ifo.

Le moral des exportateurs allemands s’est détérioré. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations a chuté de – 4,1 points en novembre à – 6,7 points en décembre. « Les entreprises exportatrices ne sont pas gagnées par la magie de Noël », constate Klaus Wohlrabe, responsable des enquêtes de l’ifo. « Elles anticipent des perspectives peu réjouissantes pour le début de l’année. »

Le moral des dirigeants d’entreprise allemands s’est assombri. L’indice ifo du climat des affaires est passé de 87,2 points en novembre à 86,4 points[1] au mois de décembre. Les entreprises se déclarent moins satisfaites de la marche de leurs activités et envisagent le premier semestre 2014 avec un pessimisme accru. La conjoncture reste morose pendant la période des fêtes.

Le président de l’Institut ifo, Clemens Fuest, salue la décision de la Banque centrale européenne de maintenir ses taux directeurs à leur niveau actuel. « L’inflation se rapproche de l’objectif de 2,0 %. Il est donc judicieux de ne pas augmenter à nouveau les taux d’intérêt. Une baisse des taux serait toutefois prématurée, car le risque d’inflation ne s’est pas dissipé. La hausse des prix est essentiellement due à la forte hausse des salaires, en particulier dans les services. »

Le moral des constructeurs automobiles allemands s'est légèrement détérioré. C’est le résultat des enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo, l'indice étant passé de – 16,3* points en octobre à – 16,8 points au mois de novembre. « Les constructeurs automobiles allemands constatent une amélioration de leur situation actuelle par rapport au mois dernier, mais se disent plus pessimistes pour les mois à venir », constate Anita Wölfl, chercheuse au Centre ifo de l’organisation industrielle et des technologies nouvelles.

La fragmentation de l'économie mondiale en plusieurs blocs géopolitiques affecterait en particulier les fabricants européens de produits pharmaceutiques, les constructeurs automobiles et leurs équipementiers ainsi que la construction mécanique. C'est ce qui ressort d'une étude du réseau de recherche EconPol présentée ce jour dans la capitale belge.

Le moral des entreprises exportatrices d’Allemagne s’est amélioré. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations est passé de – 6,3 points en octobre à – 3,8 points en novembre. « Les entreprises exportatrices peinent toutefois à développer une dynamique », explique Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes de l’Institut ifo. « Elles ne participent pas encore substantiellement à la reprise économique dans de nombreux pays. »

Les économistes constatent une faible amélioration du contexte économique en France par rapport au trimestre précédent. C’est ce qui ressort de l’Economic Experts Survey (EES), un sondage trimestriel réalisé par l’Institut ifo et l’Institut de politique économique suisse IWP dans le monde entier.

Le climat des affaires s'est quelque peu détérioré dans le secteur de la construction automobile en Allemagne. C’est le résultat des enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo, l'indicateur global étant passé de – 14,6* points en septembre à – 16,1 points au mois d'octobre. « Les constructeurs automobiles allemands jugent leur situation actuelle bien moins favorablement que le mois dernier », constate Anita Wölfl, chercheuse au Centre ifo de l’organisation industrielle et des technologies nouvelles.

Le moral des exportateurs allemands s’est quelque peu amélioré. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations est passé de – 10,8 points en septembre à – 6,9 points en octobre. « Les entreprises exportatrices demeurent toutefois prudentes dans leurs prévisions », a indiqué Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes de l’Institut ifo. « De nombreux dirigeants observent une baisse de leur compétitivité sur les marchés internationaux. »

Le moral des entrepreneurs allemands s'est amélioré. C'est ce qu'indique l'indice ifo du climat des affaires qui a progressé de 85,8 points en septembre à 86,9 points (Corrigé des variations saisonnières) au mois d’octobre. Les dirigeants se disent un peu plus satisfaits de la marche de leurs activités et un peu moins pessimistes pour les mois à venir. Une lueur d'espoir se profile à l’horizon pour l’économie allemande.

Des économistes du monde entier anticipent une baisse des taux d'inflation dans les prochaines années. C'est ce qui ressort de l'Economic Experts Survey (EES), un sondage trimestriel réalisé par l'Institut ifo et l'Institut de politique économique suisse IWP. D’après ce sondage, le taux d'inflation mondial atteindra 6,2 % cette année, avant de tomber à 5,2 % en 2024 et à 4,5 % en 2026. Pendant l'année en cours, l'inflation sera de 5,1 % en France, de 4,5 % en Belgique, de 2,6 % en Suisse et de 5,2 % au Luxembourg. « Si ces prévisions restent élevées, elles ont cependant sensiblement reculé par rapport au trimestre précédent », constate Niklas Potrafke, chercheur à l'Institut ifo.

Selon Clemens Fuest, président de l’Institut ifo, la désignation de l’Américaine Claudia Goldin (Harvard) est un « excellent choix » pour le prix Nobel d’économie.